Trois ans après la dernière guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la région du Haut Karabagh est de nouveau sous les bombes. Cette enclave, peuplée aujourd’hui d’environ  120 000 Arméniens, voit ses villes pilonnées depuis hier matin, 19 septembre, par les forces azéries qui ont lancé, selon leurs termes, des « opérations anti-terroristes ». Celles-ci sont, en réalité, des attaques indiscriminées, par l’artillerie, l’aviation, les drones, de la population civile. Elles ont déjà fait des dizaines de victimes. Le Haut-Karabagh faisait déjà l’objet, depuis décembre 2022, d’un blocus privant la population de nourriture et d’accès aux soins et mettant gravement en danger sa survie. Un blocus encore aggravé fin juillet avec la fermeture totale, par les autorités azéries, du couloir de Latchine, seule route reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie, aux convois d’aide humanitaire. 

Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan exige la « capitulation  » des « forces armées illégales du Haut-Karabakh ».Les forces russes d’interposition déployées au Haut-Karabakh depuis le cessez-le-feu de 2020 n’ont pas réagi, contrairement à leur mandat, à la nouvelle agression azérie. La population civile arménienne est aujourd’hui menacée d’un nettoyage ethnique.

Mémorial-France condamne fermement cette agression caractérisée de l’Azerbaïdjan qui met en péril la population arménienne du Haut Karabagh.

Mémorial-France condamne fermement cette agression caractérisée de l’Azerbaidjan qui met en péril la population arménienne du Haut Karabagh.

Photo : Aéroport de Stepanakert, 20 septembre 2023