Lecture internationale des noms des victimes du charnier de Sandormokh

Lecture internationale des noms des victimes du charnier de Sandormokh

Cette année encore, le 5 août est la Journée du souvenir des victimes de la Grande Terreur en URSS. En ce jour de 1937, initiée par la directive 00447 « Sur l’opération de répression des anciens koulaks, criminels et autres éléments anti-soviétiques » bientôt complété par les « opérations nationales du NKVD »,  débute une campagne punitive planifiée  qui fait des centaines de milliers de victimes.

Sandormokh, dans les forêts de Carélie, est l’un des lieux où les peines capitales ont été exécutées et  où au moins 6241 personnes (ceux dont l’identité a pu être prouvée) de 56 nationalités ont été assassinées.

Le 5 août, les noms des personnes abattues à Sandormokh seront lus dans différentes villes et pays du monde. Tout le monde peut participer à cette lecture. Vous pouvez lire chez vous ou dans un lieu de mémoire, seul ou en groupe.

Vous pouvez obtenir une liste de noms à lire


A Paris, vous pouvez venir mercredi 3/08 de 15h à 16h place de la Bastille. Nous descendrons ensemble dans le parc de l’Arsenal et filmerons tous ceux qui le souhaitent en train de prononcer  le nom de quelques victimes.

Si vous n’êtes pas à Paris, ou ne pouvez pas venir, vous pouvez enregistrer une vidéo et l’envoyer à delodmitrieva@gmail.com, elle sera incluse dans le fil vidéo de l’action qui se déroulera le 5 août (le lien vers le diffusion sera communiqué plus tard).

La vidéo peut être enregistrée sur un smartphone, toujours au format horizontal et d’une durée ne dépassant pas 3-4 minutes. Veuillez, au tout début, nommer le lieu (pays, ville) où vous lisez les noms. Si votre lecture n’est pas directement liée à l’une des actions commémoratives du 5 août, il est préférable d’enregistrer la vidéo la veille et de nous l’envoyer avant le début de la diffusion. Nous serons heureux si vous envoyez non seulement les enregistrements que vous avez faits pour la diffusion générale, mais aussi si vous les partagez sur les réseaux sociaux.

En souvenir des victimes de Sandormokh, nous exprimons également notre soutien à l’historien et chercheur de l’histoire de la terreur stalinienne, Iouri Dmitriev, l’un des découvreurs de Sandormokh, compilateur de livres de mémoire, qui est emprisonné depuis cinq ans et demi sur  la base de fausses accusations.